Qu'y a-t-il de plus à ajouter à ce titre pour démarrer ce blog (dont la création me perturbe un peu...) ? Dois-je me laisser un peu de temps pour apprivoiser la manière dont je vais l'alimenter ?
Je suis une mangeuse de livres ! Ma maison croule sous leur poids car impossible pour moi d'aller les louer en bibli... J'ai besoin de les posséder comme ils me possèdent certainement un peu ! Mon métier n'aide pas puisque j'enseigne le français à des ados. En plus des livres qui m'aident à trouver mon chemin, je suis plongée en permanence dans la littérature de jeunesse et dans la pédagogie.
Dans le titre, il est aussi question de "murs" qui se dressent devant moi depuis une dizaine d'années... Après avoir essayé beaucoup de méthodes pour "en sortir", je conclus qu'il n'y a pas grand chose de plus efficace que de bonnes lectures pour nous aider à avancer ! Des rencontres aussi p e... rares mais marquantes... de belles personnes qu'on a la chance de croiser dans notre vie et qui trouvent les bons mots au bon moment. Les mots ont un impact important dans ma vie !
Croyances et illusions
Dans le cabinet de notre pédiatre, il est écrit que le plus important c'est d'offrir à nos enfants "des racines et des ailes"... Très joli et concept auquel tout le monde aurait tendance à adhérer très logiquement.
Il y a quelques jours, au détour d'une de mes lectures, un auteur citait Amin Maalouf dans "Origines" :
"Je n'aime pas le mot "racines", et l'image encore moins. Les racines s'enfouissent dans le sol, se contorsionnent dans la boue, s'épanouissent dans les ténèbres; elles retiennent l'arbre captif dès la naissance et le nourrissent au prix d'un chantage : "Tu te libères, tu meurs !" Les arbres doivent se résigner; ils ont besoin de leurs racines; les hommes pas. Nous respirons la lumière, nous convoitons le ciel et quand nous nous enfonçons dans la terre, c'est pour pourrir."
Cela a de quoi remuer notre intérieur... :-)
Il y a quelques jours, au détour d'une de mes lectures, un auteur citait Amin Maalouf dans "Origines" :
"Je n'aime pas le mot "racines", et l'image encore moins. Les racines s'enfouissent dans le sol, se contorsionnent dans la boue, s'épanouissent dans les ténèbres; elles retiennent l'arbre captif dès la naissance et le nourrissent au prix d'un chantage : "Tu te libères, tu meurs !" Les arbres doivent se résigner; ils ont besoin de leurs racines; les hommes pas. Nous respirons la lumière, nous convoitons le ciel et quand nous nous enfonçons dans la terre, c'est pour pourrir."
Cela a de quoi remuer notre intérieur... :-)
"Vit-on ailleurs que dans la forêt de ses folies mal guéries de l'enfance ?" - Alexandre Jardin
"Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde... Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé..." Antoine de St-Ex. (encore et tjs...)
ça fait 10 ans que ça dure... Et en ce moment, je n'ai plus la force d'ajouter quoi que ce soit à ce propos...
Après plusieurs jours de formation, il semblerait que je sois une "412".
La base se construit sur une blessure d'enfance. La mienne, la 4 (que j'ai eu du mal à accepter au départ pour le côté "tragico-romantique" ou le sens de l'esthétisme exarcerbé) fait suite à une blessure d'abandon. Une peur qui fait partie de moi probablement depuis ma naissance, prématurée.
Ensuite, nous tendons vers d'autres comportements à cause de l'éducation que l'on reçoit par exemple ou des gens que nous cotoyons.
Le côté 1, perfectionniste, a pris le dessus très tôt de par les exigences que l'on m' a tjs imposées. Mon métier d'enseignante l'ancre en moi un peu plus chaque jour. Le 1 est mon refuge, celui qui me donne des balises et me permet de ne pas m'égarer dans la nostalgie-mélancolie du 4.
Je me suis longtemps perdue dans le 2 mais c'est le côté que je tente de "guérir" le plus... car c'est celui qui m'a fait le plus mal, celui qui m'a apporté le plus de déceptions...
La base se construit sur une blessure d'enfance. La mienne, la 4 (que j'ai eu du mal à accepter au départ pour le côté "tragico-romantique" ou le sens de l'esthétisme exarcerbé) fait suite à une blessure d'abandon. Une peur qui fait partie de moi probablement depuis ma naissance, prématurée.
Ensuite, nous tendons vers d'autres comportements à cause de l'éducation que l'on reçoit par exemple ou des gens que nous cotoyons.
Le côté 1, perfectionniste, a pris le dessus très tôt de par les exigences que l'on m' a tjs imposées. Mon métier d'enseignante l'ancre en moi un peu plus chaque jour. Le 1 est mon refuge, celui qui me donne des balises et me permet de ne pas m'égarer dans la nostalgie-mélancolie du 4.
Je me suis longtemps perdue dans le 2 mais c'est le côté que je tente de "guérir" le plus... car c'est celui qui m'a fait le plus mal, celui qui m'a apporté le plus de déceptions...
